Un peu d’histoire

Fondée en 2010, Cap Terre asbl est reconnue depuis janvier 2017 en tant que Centre d’Insertion Socio-Professionnelle (CISP). Elle réalise ses missions à travers l’organisation de formations « par le travail » ou d’activités productives dans 3 filières, 3 petites entreprises : la production maraîchère biologique, la réalisation et l’entretien d’espaces verts, la rénovation écologique de bâtiments.

Répondre à un besoin dans une zone de
60 000 habitants

(Waimes, Malmedy, Stavelot, Trois-Ponts, Stoumont, Lierneux, Vielsalm, Spa, Jalhay, Saint-Vith et Butgenbach)

Ce projet est né de la volonté de quelques citoyens du sud de l’arrondissement de Verviers soucieux des problèmes liés à l’emploi des personnes peu qualifiées, partant du constat qu’il n’existait aucun organisme d’insertion socio-professionnelle actif dans l’économie sociale et dédiés aux métiers qui concernent la transition écologique. Ils ont décidé de mettre leurs compétences et expériences en commun pour rendre ce projet possible.

En effet, ce projet s’est inscrit dans une problématique locale reconnue puisqu’un rapport d’évaluation du groupe COMASE (société de conseils) sur le secteur de l’insertion professionnelle préconisait un renforcement de l’offre de formations en région verviétoise. Cap Terre a voulu répondre à ce besoin. Opérateur reconnu dans le cadre du Plan de Cohésion Sociale de Malmedy, l’asbl a introduit en 2017 une demande pour étude de faisabilité auprès du cabinet de Monsieur le Ministre Jean-Claude Marcourt et une agence de conseils (Propage) a été désignée pour accompagner notre projet dans sa phase de démarrage.

Avec l’aide du Forem, nous avons mis deux filières en évidence :

  • Secteur de la construction : rénovation, réparation, amélioration des performances énergétiques, isolation écologique ;
  • Secteur de l’environnement : maraîchage bio, horticulture, aménagement de parcs et de jardins.

Nos contacts avec le monde de l’entreprise, plus particulièrement des PME locales, mais aussi d’autres associations, appuient nos objectifs.

Dans une zone rurale comme la nôtre, ce projet veut permettre à des personnes éloignées de l’emploi de se former dans une filière professionnelle en plein développement, mais aussi d’être dans un contexte d’insertion sociale où chacun peut se reconstruire, développer son projet et créer du lien social.

Cap Terre au fil des ans

À l’origine, Cap Terre a reçu un terrain en prêt à Meiz, dans la commune de Stavelot, avant de l’acquérir en 2023. À ce terrain est venue s’ajouter une aide logistique de la Loterie Nationale, qui a permis d’installer des serres et d’acheter du matériel pour le maraîchage. Au fil des années, d’autres subsides sont venus enrichir le projet et le concrétiser davantage (Projet fédéral, Plan de Cohésion Sociale, Vivre ensemble, Fondation Roi Baudoin, SPP-Intégration Sociale, Rotary, Fonds Vinci, Courant d’Air, BePlanet, etc.).

Deux formateurs ont d’abord été engagés, puis un troisième, pour accompagner nos apprenants-stagiaires dans leur insertion socio-professionnelle — un coordinateur assurant les tâches administratives —, avant d’être rapidement rejoints par deux assistantes sociales, puis deux chargés de com’.

Des liens se sont tissés avec les communes de Malmedy et Stavelot, les CPAS de Malmedy, Stavelot, Waimes et Trois-Ponts, le Forem de Malmedy, la Maison de l’emploi de Stavelot, les Agences Locales pour l’Emploi (ALE) de Malmedy et Stavelot.

Aujourd’hui, 16 stagiaires peuvent se former simultanément dans les domaines du maraîchage, des parcs & jardins et de la rénovation du bâti (éco-construction), pour une trentaine d’apprenant·es au total chaque année.